Les entrées

Le mouvement des entrées

 

Être en relation avec d’autres êtres humains n’est pas toujours facile à vivre. Nous avons perdu dans nos société la faculté de vivre en tribu, et toutes les compétences qui en découlent . Même si certain·es ont acquis la théorie, reste qu’en pratique cela demande des ajustements.

Nous avons à coeur que notre tribu s’agrandisse.

Pour que cela se fasse avec facilité, nous avons choisi de créer un processus d’entrée qui laisse le temps aux humains de s’adapter à chaque nouvelle arrivée. Il y a d’abord un temps de découverte pour voir si nous sommes compatibles. Si nous étions sur un site de rencontre, je suis certaine qu’il y aurait une petite barre avec un pourcentage indiquant si ça matche ou pas.  Là, dans la vraie vie, c’est plutôt nos capteurs sensoriels et nos ressentis qui indiquent comment est remplie la jauge.

La jauge est plutôt bien remplie? Et bien alors, la deuxième phase peut commencer : la phase d’entrée. Et là, les choses deviennent plus concrètes. La co-habitation peut commencer, les prises de décisions communes, les échanges en profondeur. Il y a des temps d’expression et d’écoute, on partage des temps communs… Tout un programme. Mais tout un programme qui permet de vivre une vraie authenticité parce qu’autant vous le dire tout de suite : l’authenticité peut parfois surprendre! On partage une certaine forme d’intimité. Certains codes sociaux tombent. Et parfois, ça peut frotter. Il y a des conflits qui peuvent éclater. Et des choses chouettes peuvent arriver grâce à eux. L’authenticité peut aussi se manifester en chantant, en riant, bref, la vie!

Pourquoi un processus cadré?

Je vous partage l’image qu’une personne chère m’a transmise. J’imagine la vie et les transitions en général comme les traversées d’un pont au-dessus d’un précipice dont le fond est invisible. Pour avancer en sécurité, il y a des rambardes tout du long du pont. S’il y avait des barrières sur le chemin, cela serait difficile d’avancer.

Nous avons pensé ce cadre pour qu’il soit comme les rambardes, sécurisant et non pas empêchant comme les barrières.

Vous pouvez le retrouver bientôt ici, détaillé.

Nous sommes heureu·ses que la tribu Terr’Azïl commence à s’agrandir, avec Clara, Eskani, Sandrine et Tùan. Et d’autres sont en phase découverte se dirigeant au rythme de leurs pas vers la phase d’entrée. Gratitude.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *